Pourquoi le quartier des bains est-il si exigeant ?

Monsieur Rimann, vous dirigez depuis septembre 2022 le Facility Management des nouveaux thermes pour la Fondation de promotion de la santé Bad Zurzach + Baden. Quelle est la particularité de ce lieu de travail ?

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Certainement l’atmosphère et l’ambiance. C’est un quartier fermé, un peu comme une petite île, ce qui le rend très spécial. Et puis, bien sûr, le mélange d’ancien et de nouveau. Du point de vue du FM, c’est la polyvalence qui rend le quartier des bains si spécial. Avec le FORTYSEVEN et l’accueil et l’hébergement des clients qui y sont liés, mais aussi la prise en charge des locataires privés et commerciaux dans les autres bâtiments, le mandat pose des exigences très variées.

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La construction du célèbre architecte Mario Botta mise sur des matériaux naturels. Quelles exigences cela pose-t-il au Facility Management ?

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C’est un bâtiment très complexe, ce qui exige un grand savoir-faire, mais rend aussi cette mission passionnante. L’esthétique et le côté pratique ne vont pas toujours de pair. Un exemple concret : les plafonds sont très hauts, l’accès à la technique - par exemple à l’éclairage ou aux détecteurs - peut être compliqué. En effet, comment installer un échafaudage alors qu’un bassin se trouve juste en dessous ? Il ne s’agit tout simplement pas d’un bâtiment banal et un peu de bricolage est souvent nécessaire. Les sols spéciaux représentent un défi pour le personnel de nettoyage. Et la gestion de l’eau thermale en elle-même, avec sa forte teneur en minéraux, constitue déjà une tâche complexe pour l’équipe technique. Mais je dois l’admettre, je suis impressionné par les connaissances spécialisées dont le personnel d’ISS dispose après un peu plus d’un an.

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Quel est concrètement le rôle d’ISS dans cet environnement complexe ?

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ISS nous fournit le package opérationnel global. Outre les services FM intégraux, ISS travaille en étroite collaboration avec le personnel sur place, et donc avec l’exploitant. Du point de vue du propriétaire, ISS est le partenaire idéal, car les échanges s’effectuent dans une logique partenariale et sont axés sur les prestations de services. C’est surtout lorsque des imprévus surviennent que l’expérience d’ISS se révèle : tout se déroule de manière très structurée et les temps de réaction sont courts. Et avec l’ouverture de la clinique de réadaptation de Verenahof, le volume et notre collaboration vont encore augmenter.

Les collaborateurs d’ISS effectuent certains travaux pendant l’exploitation des bains et sont donc relativement proches des clients des thermes. Comment s’est sortent-ils à cet égard ?

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Le Facility Management est un service central pour l’exploitation des bâtiments. Et comme notre activité principale consiste à accueillir et à héberger des hôtes, cette prestation a aussi une influence directe sur celle-ci. C’est pourquoi il est important que les collaborateurs d’ISS connaissent et vivent les valeurs de l’exploitant. Sur les uniformes, on peut certes lire ISS, mais en fin de compte, ISS et les collaborateurs de l’exploitant forment une seule et même équipe - les hôtes ne font aucune distinction. Nous travaillons donc en étroite collaboration, nous disons ce que nous souhaitons et ISS le met en œuvre.

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Quel est votre bilan intermédiaire, près d’un an et demi après l’ouverture ?

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Nous sommes très satisfaits. Ce qui est passionnant dans le secteur des services, c’est que le feedback direct des clients n’arrive généralement que lorsque quelque chose ne fonctionne pas bien. Et en fait, nous ne recevons que très peu de réactions négatives. C’est très réjouissant. Mais les clients ne peuvent juger que la partie visible des thermes. Or, une fois que l’on a visité les catacombes et constaté les dimensions des installations techniques, on comprend mieux les défis supplémentaires que pose ce bâtiment. Et les techniciens d’ISS les maîtrisent avec brio en coulisses.