Une carrière impressionnante chez ISS

Saskia Deiss est un génie polyvalent. Même si elle ne veut pas se l’entendre dire. L’éloge de soi lui est étrangère. Mais lorsqu’on se promène avec elle dans un immeuble dont elle s’occupe, les salutations, les sourires et les compliments fusent, tant de la part des collaborateurs que des clients.

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Déterminée et responsable

En 2012, Saskia Deiss commence sa carrière chez ISS en tant qu’assistante Healthcare ; aujourd’hui, à 35 ans, elle est responsable de plus de 400 collaborateurs d’ISS et de plus de 100 mandats. Ce qui fait sa popularité et son succès ? Selon son supérieur, le Directeur régional Martin Zubler, « Saskia dirige avec beaucoup d’empathie et des objectifs clairs. » Elle-même déclare modestement : « Tout ce que je sais faire, je l’ai appris sur le tas. »

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Enfant, elle doit déjà assumer des responsabilités lorsque sa mère, qui l’élève seule, tombe gravement malade. Dans la petite entreprise de son père, elle donne parfois un coup de main le week-end, par exemple pour câbler des armoires électriques. À 17 ans, elle commence sa formation en hôtellerie et restauration, apprend à nettoyer les chambres, à travailler en cuisine, à la réception et au service. La politesse, le sourire, l’empathie envers les clients lui réussissent tout naturellement. « J’aime être prestataire de services », fait-elle remarquer.

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Le chemin vers ISS

En 2007, elle termine sa formation avec les meilleures notes. Elle enchaîne avec un apprentissage de commerce à l’hôtel Speer de Rapperswil, puis prend un poste de responsable en intendance à l’Université de Zurich et étudie, parallèlement à son activité professionnelle, le Facility Management à l’École supérieure de Berne. Son travail de fin d’études s’intitule « Effets du comportement managérial sur la motivation des collaborateurs ». Principale conclusion : un leadership réussi se fonde sur l’estime et la communication ouverte.

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La directrice de l’école recommande à Saskia Deiss d’entreprendre des démarches auprès d’ISS. Il y a là de bonnes possibilités d’évolution. Deiss postule à l’aveugle et obtient rapidement un poste d’assistante au sein du département Healthcare. Au cours des deux années suivantes, elle dirige par intérim le nettoyage dans un grand hôpital, élabore avec un groupe de projet un concept national de lavage dans le secteur de la santé et met en œuvre un workflow certifié dans le nettoyage. En 2014, son chef de l’époque, Fabrizio Musa, l’invite à déjeuner. En guise de dessert, elle reçoit une promotion. Elle a besoin d’un temps de réflexion : « En suis-je vraiment capable ? Puis-je diriger des cadres plus âgés alors que je n’ai même pas 30 ans ? » Elle mène une réflexion critique, parle à son mari et téléphone à ses frères et sœurs ; tous l’encouragent à franchir la prochaine étape de sa carrière. Alors, elle accepte.

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Carrière et famille

Une période intense commence. En tant que Facility Services Manager, elle est constamment en déplacement entre les hôpitaux de Schaffhouse, Morat, Olten, Frutigen... De plus, elle est invitée par ISS à suivre une formation continue d’ISS Key Account Manager certifiée. « J’y ai beaucoup appris sur les relations clients agiles », raconte-t-elle. « Ces relations doivent s’adapter aux besoins changeants du client. » Ensuite, au bon milieu de la formation continue et d’un projet complexe, Saskia Deiss tombe enceinte. Avec les effets secondaires qui accompagnent la grossesse : une joie exubérante, mais aussi des nausées imprévisibles. En 2016, son premier enfant vient au monde, et deux ans plus tard, son deuxième. Saskia Deiss se pose alors une grande question : comment son mari et elle parviendront-ils à concilier carrière et tâches familiales ? Après son premier congé de maternité, Saskia Deiss réduit son temps de travail. Et comme la famille Deiss ne se contente pas de parler d’égalité, mais applique concrètement ce principe, son conjoint fait de même. Le reste est une question de planification. En 2020, Saskia Deiss est promue Facility Services Director.

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Un temps pour se déconnecter

Bien entendu, la journée de travail de Saskia Deiss commence parfois à 5 heures du matin. Sa vie est bien chargée, certains diraient même qu’elle déborde. Mais elle parle avec reconnaissance d’une vie « bien remplie ». Depuis un an, elle s’adonne à nouveau à son hobby d’enfance. Quelques fois par semaine, elle prend des cours d’équitation ou monte simplement un hongre Oldenburg. Elle, le cheval, la nature. C’est nouveau dans sa vie : elle prend tout simplement le temps de se déconnecter.

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